Cela fait désormais un an que j’ai le plaisir de jouer sur Linux, que j’ai un ordinateur construit pour ça, et que je joue quasi-quotidiennement.
Ayant un entourage relativement « geek », et étant féru de contenus numériques, il ne m’a pas échappé que le jeu vidéo était un art. Et comme beaucoup d’arts, j’aime à le consommer.
Celleux qui me suivent en ligne ou me connaissent bien savent que je suis cinéphile [1], lecteur de BD et comics [2], et je suis donc également amateur de jeux vidéo.
Depuis quelques temps, lorsqu’on m’envoie une vidéo sur Mastodon, elle n’est pas sur YouTube, mais sur Invidious [1]. Enfin, elle est sur YouTube, mais Invidious sert de front-end en se plaçant entre les deux. Ce matin, j’ai vu Lord en parler sur son blog, et j’ai tiqué. Au final, c’est quoi Invidious ? Je n’en savais foutrement rien.
J’ai donc fouillé. Invidious, comme Hooktube de son temps [2] est une solution pour regarder des vidéos YouTube sans passer par YouTube.
Aujourd’hui, c’est samedi matin. Et le samedi matin, je scrolle nonchalamment sur Mastodon [1] et son Fédiverse en baillant. Je suis alors tombé sur un toot du camarade Lord [2] qui appelait à lire un article signé par von [3]. Celui-ci traite d’IRC et explique rapidement ce que c’est, pourquoi c’est bien, et comment on l’utilise.
Je pense que l’article est un peu obscur malgré tout le soin qu’il peut prendre à être clair, car dès qu’on a l’air de parler technique, on fait fuir tout le monde.
Le militantisme, l’associatif, le réseau, c’est du social. De l’humain. Il n’y a rien de plus enrichissant et de plus gratifiant que ça. Pour tout dire, il n’y a rien non plus de plus épuisant que ça.
Je peux mettre bout-à-bout tous mes coups de nerfs, de fatigue et d’exaspération concernant mon militantisme, c’est toujours lié à l’humain.
Celui qui sait mieux et fait face à un besoin apparemment irrépressible de le faire savoir en étant désagréable.
NOTE : Cet article contient des gifs plutôt lourds. Il s’agit de vidéos de mon propre PC, témoins du bon fonctionnement de ces (gros) titres sous Linux. Désolé si cela ralentit le chargement de votre page, c’est pour la bonne cause.
–
On le dit, on le sait, on ne peut pas jouer sous Linux. Lors de ma première installation de Xubuntu, alors que j’étais encore au lycée, j’ai bien compris que je devrais faire une croix dessus.
Bonne année à toi, lecteur⋅ice de ce blog, assidû⋅e ou perdu⋅e ici par hasard en cherchant des photos de chèvres !
Ce matin, j’ai fait une petite liste des choses cools qui ont eu lieu en 2018 (spoiler : elle n’inclut aucun choix politique de notre gouvernement − vu qu’elle parle… de moi). Et je me dis que je vais juste poser ça là, comme ça.
TL;DR : C’était une année chouette, avec plein de trucs cools.
Pas de grande nouveauté ici, mais il faut dire que plus ça va, moins ça va. Après les attentats de Paris, il y a eu un basculement façon Patriot Act de la gestion d’Internet et de l’ingérance de celui-ci par nos entités étatiques. Nos tours jumelles à nous, c’est le Bataclan. Et ce qui tombe bien, c’est que notre directeur de la NSA à nous de l’époque, c’était Manuel Valls. Un charmant homme de la gauche radicale qui allait bien entendu défendre les libertés du peuple de France, libertés qui étaient justement les cibles figuratives des endoctrinés de Daesh venus massacrer des innocents.
Je portais peut-être un t-shirt affichant un slogan militant pour la vie privée quand mes parents me l’ont dit tandis que je buvais un nouveau verre de vin. « C’est étonnant que toi, tu portes une montre connectée. » [1]
Plus j’y réfléchis, et plus ça devient évident que ce point passe à côté de beaucoup d’analyses : le problème n’est pas la technologie. Le problème n’est certainement pas que nous portions des objets connectés.
C’est mon blog, je fais ce que je veux. [1]
Nous connaissons tous la fork bomb, cet outil merveilleux qui ouvre de nouveaux processus jusqu’à ce que la machine sur laquelle on l’exécute finisse par ne plus tenir le choc.
J’ai décidé de créer une Jeff Bezos bomb, qui a l’avantage d’être la symbiose parfaite entre le crash d’un système et l’apogée du capitalisme. Pourquoi s’en priver ? On parle d’un homme qui gagne 23 millions de dollars quotidiennement en faisant travailler des ouvriers sous-payés partout à travers le globe.
Il y a peu de temps j’exprimais sur mon compte Mastodon (et sur Twitter [1]) le bonheur que je vivais en gérant mes abonnements YouTube par les flux RSS. C’est un peu bête à dire, mais ça change beaucoup de choses. Par exemple, lorsque je n’ai pas le temps de regarder une vidéo, ou une série de vidéos, elle reste présente dans mes contenus « non lus ». Elle ne disparaît pas sous la masse.